Se consacrer à notre monde pour s’ouvrir encore plus sur le monde
Se consacrer à notre monde pour s’ouvrir encore plus sur le monde
Federico Pasin
Directeur, HEC Montréal
Les 20 dernières années ont été marquées par plusieurs grandes avancées à HEC Montréal. Parmi les plus remarquables : le rayonnement de notre école à l’international. Ce travail de positionnement a été amorcé de main de maître par mes deux prédécesseurs. Ainsi, avec Jean-Marie Toulouse, l’École est devenue le premier établissement universitaire en Amérique du Nord à détenir les trois agréments EQUIS, AMBA International et AACSB, ce qui l’a distinguée à l’échelle mondiale et lui a permis de rivaliser avec les plus grandes institutions. Pour sa part, Michel Patry a maintenu ce cap stratégique sur le monde, tout en initiant de grands projets comme le retour de HEC Montréal dans le quartier des affaires de Montréal et la création de la Fondation HEC Montréal pour nous donner les moyens de nos ambitions. Une fondation qu’il dirige d’ailleurs avec brio aujourd’hui.
Parmi les autres avancées, soulignons le lancement de l’École des dirigeants, qui a su s’ajuster à une toute nouvelle réalité : la nécessité, pour les leaders, de se former tout au long de leur carrière. Plus que jamais, les décideurs doivent gérer des situations complexes, se tenir informés des derniers courants en gestion et des plus récentes technologies pour faire les meilleurs choix. La formation qu’on y offre leur permet donc de déployer les stratégies les mieux adaptées et aide aussi leurs employés à mieux les soutenir en exploitant pleinement de nouveaux outils comme l’intelligence artificielle et la science des données.
Toujours à l’avant-garde
L’apprentissage en ligne a aussi considérablement évolué au cours des deux dernières décennies grâce à l’ajout d’une variété d’approches et d’outils que nous pouvons désormais utiliser. Le nombre d’échanges internationaux a aussi littéralement explosé depuis 2001 et les programmes se sont diversifiés pour former des leaders encore plus polyvalents et plus pertinents.
Par ailleurs, il ne faudrait pas non plus oublier la création de nouveaux pôles de recherche et de transfert qui favorisent la recherche terrain dans des secteurs spécifiques et génèrent de nouvelles connaissances qui peuvent, par la suite, être essaimées à un plus grand nombre de décideurs pour les aider à relever les défis de l’heure.
Des collaborateurs de premier plan
Dans un esprit de continuité, l’avenir de HEC Montréal s’inscrira plus que jamais sous le signe de la collaboration. En plus de miser sur des partenariats pour devenir encore plus pertinents tant sur le plan de l’enseignement que de la recherche, nous devrons aussi nous assurer d’avoir toute l’agilité et la célérité nécessaires pour répondre rapidement aux besoins des organisations – et de la société.
Les 20 prochaines années se distingueront aussi par la flexibilité de nos modes d’enseignement : formations en présentiel, à distance, hybrides… Nous comptons d’ailleurs profiter de la riche expertise acquise en période de pandémie pour proposer des formations toujours mieux adaptées à la réalité de nos étudiants.
Enfin, dès l’an prochain, HEC Montréal inaugurera au centre-ville de Montréal son tout nouvel édifice, pensé et conçu pour favoriser les projets de collaboration avec le milieu des affaires. Un nouvel espace où je souhaite que nous puissions nous imposer en matière de développement durable, de responsabilité sociale et de diversité, que ce soit en préparant mieux les gestionnaires à ces nouveaux enjeux ou en agissant en tant qu’organisation qui se veut un laboratoire où l’on développe et adopte des pratiques exemplaires.
Ainsi, en misant sur un solide positionnement au niveau local, HEC Montréal n’en brillera que plus à l’international.
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