Pierre Trottier dirige les affaires juridiques de l’École. Autrement dit, il est l’avocat de HEC Montréal. Mais derrière ce juriste polyvalent se trouve aussi un athlète accompli qui, dans une autre vie, a travaillé non seulement comme journaliste à la salle des nouvelles de Radio-Canada, mais aussi aux ambassades du Canada, en Syrie et en Iran.
Pierre Trottier est partout où le moindre doute subsiste en matière de droit. Qu’il s’agisse des chercheurs, du conseil pédagogique ou encore de la Fondation de l’École, tous s’adressent à lui pour s’assurer de faire les choses dans les règles de l’art. Son champ d’intervention est donc très vaste, allant des ententes interuniversitaires aux baux de location, en passant par la cybersécurité, les approvisionnements et la protection des renseignements personnels.
Polyvalent et proactif...
« C’est le seul avocat de l’École ; c’est dire à quel point il est doué et polyvalent! affirme Federico Pasin, directeur de HEC Montréal. Ce que j’admire chez lui, c’est qu’il ne complique jamais les choses. Ses dossiers sont complets et il s’assure que tout le monde en comprenne bien les enjeux. »
Même si on fait souvent appel à lui in extremis, Pierre Trottier est loin de s’en formaliser. « Je préfère toutefois que les gens viennent me voir dès qu’ils ont un doute, précise-t-il, car il est toujours plus facile de régler une situation avant qu’elle ne dégénère ou ne devienne un problème. »
« C’est le seul avocat de l’École; c’est dire à quel point il est doué et polyvalent! »
— Federico Pasin, directeur de HEC Montréal
… mais aussi très actif
En plus de ses talents d’avocat qui font visiblement l’unanimité, Pierre Trottier a plusieurs autres cordes à son arc. Outre l’acériculture – qu’il pratique à petite échelle dans son érablière –, le juriste est un athlète accompli. Ces temps-ci, il fait partie d’un club de triathlon, à Montréal. Il a notamment deux demi-Ironmans à son actif, de même qu’un ultramarathon de 100 km.
Avant d’épouser une carrière en droit, il a fait des études en histoire. Il a ensuite travaillé comme journaliste, notamment comme rédacteur de bulletins de nouvelles à la radio de Radio-Canada et à RDI.
Attiré par l’étranger, il a représenté le Canada pour le compte du ministère des Affaires extérieures au début des années 1990. Il a séjourné tour à tour à Damas et à Téhéran. « Bien que ces expériences aient été très riches sur le plan culturel, changer de pays tous les deux ans avec ma conjointe et mes enfants n’était pas idéal. J’ai dû faire des choix. »
De retour au Québec, il complète un baccalauréat en droit à l’Université McGill, puis une maîtrise en droit à l’Université de Montréal. Après un passage dans un grand cabinet montréalais, il joint les rangs de HEC Montréal en 2005.