Automne 2023 – VOL. 22, N° 1

Famille Deschamps

Véritable dynastie HECienne !

Par Julie Roy

La famille Deschamps éprouve un réel sentiment d’appartenance à l’égard de HEC Montréal. Et pour cause : trois générations s’y sont succédé, soit dix membres de la lignée. Certains y ont même enseigné!

Cette histoire débute avec Jean Deschamps. Après s’être classé premier à un concours destiné aux étudiants des collèges classiques de la province, il reçoit une bourse pour étudier à HEC Montréal. Il devient ainsi le premier de sa famille à aller à l’université.

Diplôme en main, il entame une carrière à l’École en 1947. Il y sera notamment professeur titulaire, fondateur et chef du Département des sciences administratives et directeur des cours de perfectionnement en administration pour les chefs d’entreprise. En 1963, il quitte l’enseignement pour devenir sous-ministre de l’Industrie et du Commerce. Il poursuit ensuite son ascension dans la fonction publique, où on lui confie des postes comme PDG de la Société générale de financement (1966), délégué général du Québec à Bruxelles (1973) et à Paris (1977), et bien d’autres hautes responsabilités.

« L’École des Hautes Études Commerciales était la place où étudier; je n’aurais jamais pensé aller ailleurs. »

– Anne Deschamps

Une école incontournable

L’histoire ne s’arrête pas là. Parents de huit enfants, Jean Deschamps et sa conjointe, Gisèle Gagnon, ont toujours prôné l’importance de l’éducation. « À la maison, il n’y avait pas de différence entre les garçons et les filles. Aller à l’université allait de soi », se souvient leur fille, Elizabeth Deschamps (B.A.A. 1982), chargée de cours à l’École pendant six ans. Les huit enfants ont donc fait des études supérieures, dont quatre à HEC Montréal.

« L’École des Hautes Études Commerciales était la place où étudier; je n’aurais jamais pensé aller ailleurs », renchérit sa sœur, Anne Deschamps, diplômée au certificat en comptabilité financière en 1996.

Des enseignants, mais aussi des agents d’influence

Elizabeth Deschamps se souvient que même si la voie avait été tracée par son père, puis par ses frères – Benoit (MBA 1974), professeur à HEC Montréal (1974-1988) et André (B.A.A. 1979) –, sa route a été parsemée d’embûches. « J’ai dû composer avec un sentiment d’imposteur; mes notes étaient loin d’être excellentes. C’est grâce à des enseignants comme Robert Desormeaux que ma passion pour le marketing est née. De fil en aiguille, la réussite scolaire et mon intérêt pour l’enseignement ont pris le dessus. »

Une troisième génération rejoint les rangs

Au fil du temps, plusieurs membres de la troisième génération ont poursuivi la tradition. C’est le cas de François (B.A.A. 2008, fils de Michel), Pascale (B.A.A. 2007, fille de Benoit), Laurent (DESS en comptabilité professionnelle 2019, fils d’André) et Jean-Philippe (fils d’Anne), qui s’est joint à la première cohorte du B.A.A. trilingue en 2008. Marie-Ève St-Louis a pour sa part complété trois programmes, dont un DESS en gestion des organismes culturels en 2010. « La reconnaissance et la polyvalence des diplômes sont indéniablement des plus-values qui m’ont incitée à choisir l’École. Sans parler du fait que mon grand-père a été membre fondateur de la Coop étudiante, ce qui renforce d’autant plus mon sentiment d’appartenance », conclut-elle en riant.

Photos de gauche :
Pour les Deschamps, fréquenter HEC Montréal s’inscrit dans la tradition depuis 1947. Dix membres de la famille y ont étudié, dont Pascale, représentante de la troisième génération, Jean, par qui tout a commencé, et sa fille Elizabeth, qui y a même enseigné!
Archives – HEC Montréal, Adobe Stock